Si la pilule reste le premier moyen de contraception en France, il semblerait que les femmes la délaissent de plus en plus. En 2014, une étude de l'Inserm révélait que le recours à cette contraception avait fortement baissé, "passant de 50% en 2010 à 41% en 2013", une désaffection qui concernait uniquement les pilules de 3e et 4e générations. Les générations plus jeunes sont de moins en moins sensibles aux enjeux sociaux et politiques qu’a représenté la disponibilité d’une méthode de contraception permettant aux femmes, pour la première fois dans l’histoire, de pouvoir maîtriser elles- mêmes leur féconditéÌ, notait l’Ined dans ce rapport publié en mai 2014. Il faut dire que "les pilules de 3e et 4e génération ont fait l’objet d’une controverse importante fin 2012-début 2013 à propos du risque de thrombose veineuse associé à leur utilisation", soulignait l'Inserm, un scandale qui a eu un impact indeniable sur leur image. Plus récemment, un sondage réalisé par l'Ifop pour le magazine ELLE en juillet 2017 sur les femmes et leur contraception confirme cette tendance. On y apprend que les femmes se disent très satisfaites de ce moyen de contraception (80% des personnes interrogées) mais qu'elles sont majoritaires à estimer que la prise de la pilule n’est pas sans danger et peut provoquer de graves problèmes de santé (75% des sondées). Les raisons de cette méfiance sont multiples, la pilule étant parfois jugée trop contraignante, trop risquée en association avec le tabac. Les femmes s'en détournent aussi par peur des effets secondaires, ou encore par crainte de prendre trop d'hormones, souligne le Monde qui a mené sa propre enquête.
Dans le même temps, plus de quatre ans après les premières plaintes, le parquet de Paris a classé sans suite son enquête sur certaines pilules contraceptives de 3e et 4e générations, mais trois nouvelles plaintes vont être déposées.
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