Agée de 54 ans, mère de famille, elle était infirmière, cadre du service orthopédie de l'hôpital Sud de Grenoble. Le 11 juin dernier, elle était retrouvée sans vie à son domicile, suicidée.
La direction du CHU qui avait déjà connu en novembre dernier le suicide d'un jeune neuro-chirurgien indique n'avoir reçu aucun signe de mal-être, ni d'appel à l'aide
, considérant ce geste comme totalement inattendu
. Le fait que le suicide ait eu lieu au domicile de l'infirmière laissant penser que les raisons sont d'ordre personnel. Rappelons cependant qu'un rapport remis en début d'année 2018 par le médiateur national Edouard Couty avait pointé les souffrances au travail des soignants et un management inhumain
. Un plan d'action pour améliorer la qualité de vie des soignants avait été mis en place.
Le Comité d'hygiène et de sécurité des conditions de travail (CHSCT) de l'établissement grenoblois a mandaté son secrétaire pour faire une analyse
des conditions de travail de cette infirmière cadre de santé dans un service en pleine restructuration. Les conclusions sont attendues sous quinzaine. Une fois encore, les mots suicide et professionnels de santé, même si les raisons du geste fatal ne peuvent être corrélés en l'état, raisonnent de bien triste manière. Nous adressons nos pensées les plus sincères à la famille et amis de cette infirmière, à ses collègues de travail ainsi qu'aux patients qu'elles prenaient en charge.
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