La rougeole a fait un deuxième mort en 2018, un patient de 26 ans, tandis qu'un autre de 17 ans faisait l'objet d'un « pronostic réservé », a annoncé le 27 juin dernier Santé publique France faisant le point sur l'épidémie. Ces deux patients dont le sexe n'est pas précisé étaient tous deux immunodéprimés
et ont été probablement contaminés par un proche non vacciné
, a précisé l'agence de surveillance sanitaire dans son bulletin périodique. Il s'agit du deuxième cas mortel de rougeole cette année après le décès d'une femme de 32 ans au CHU de Poitiers en février.
Santé publique France a fait état de 2 567 cas depuis novembre 2017, avec comme départements les plus touchés la Gironde (24% d'entre eux), la Vienne (8%) et le Gard (6%). Les autorités sanitaires craignent une épidémie alors que le taux de vaccination est insuffisant pour contenir la maladie. En effet, dans 88% des cas, les malades n'ont pas été vaccinés, ou n'ont pas reçu toutes les injections nécessaires. Et dans 22% des cas, la rougeole occasionne une hospitalisation. Ce décès est le 22e causé par la rougeole depuis 2008. Santé Publique France rappelle que la rougeole est une infection virale très contagieuse et potentiellement grave pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. Une personne atteinte de rougeole peut contaminer 15 à 20 personnes. La vaccination est le seul moyen d’être protégé contre la rougeole. De fait, depuis le 1er janvier 2018, la vaccination contre la rougeole est obligatoire chez le nourrisson, qui doit recevoir une dose du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois.
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