À l'entrée des urgences de l'hôpital d'Orange, des banderoles annoncent la colère du personnel. Une table est installée, des croissants, du jus d'orange... Les grévistes tiennent leur piquet tous les lundis, déplorant le manque d'effectif dû au changement du rôle des urgences pour le grand public.
En 1993, il y avait 8.000 entrées par an au CHO, maintenant c'est 32.000, avec un personnel qui n'a pas augmenté en conséquence. Les grévistes demande le recrutement d'un IAO (infirmier d'accueil et d'orientation) de nuit, la première personne à qui vous parlez en arrivant aux urgences. Aujourd'hui, à la tombée de la nuit, les infirmiers font l'accueil, soignent et brancardent entre les services, ce n'est juste pas possible
, détaille Arnaud Brissy, ambulancier et membre du syndicat FO.
Si un aide-soignant de nuit a déjà été recruté, sur les fonds propres du CHO, le poste d'infirmier d'accueil et d'orientation dépend de l'ARS, l'Agence régionale de santé. Chaque jour, notre direction interpelle l'ARS, déplore Arnaud Brissy. Aucune réponse.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de France bleu.
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