Marie de Hennezel, psychologue, psychothérapeute et auteur française, connue notamment pour son engagement à l'amélioration des conditions de la fin de vie, a tenu, dans les colonnes de Ouest-France, à rendre hommage à une expérience pédagogique conduite ces dernières années à la faculté de médecine de Créteil par le DrGuy Even et son équipe. Une expérience qui a d'ailleurs fait l’objet d’un ouvrage collectif (Paroles d’étudiants, paroles d’enseignants - se former à la relation médecin malade
- Sipayat 2015). Il s’agissait d’ouvrir un temps obligatoire de réflexion et de partage, pour que des enseignants (médecins, psy…) et de jeunes étudiants de 3e année en médecine réfléchissent à ce qu’implique la relation médecin malade
.
Qu'est-ce qui fait que certains soignants semblent si insensibles ? Que faire, justement, de sa sensibilité ? Est-il bon, ou non, de s'identifier à ses patients ? Autant de questions soulevées par les étudiants et sur lesquelles il est intéressant de s'attarder. On aimerait que tous les doyens des facultés de médecine lisent cet ouvrage collectif. Alors, peut-être, le changement de culture médicale que le professeur Didier Sicard appelait de ses vœux en 2012, dans le rapport remis à François Hollande, Penser solidairement la fin de vie, verra-t-il le jour
, souligne Marie de Hennezel.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Ouest-France.
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