Une étude récente de lÂ'INSERM laisse apparaître que si un quart des femmes souhaite accoucher sans péridurale seule la moitié y parvient. L'Âétude suggère que lÂ'une des causes pourrait être l'Âincitation des professionnels de santé à recourir à la péridurale afin de faire face à la surcharge de travail en salle de naissance, soulignant ainsi le problème de sous-effectif régulièrement pointé du doigt par toutes les instances représentatives de la profession. L'ÂOrdre des sages-femmes estime que notre système de santé doit impérativement se doter des moyens nécessaires afin de pouvoir respecter le choix des patientes, quel quÂ'il soit. Cette problématique, préjudiciable pour les patientes, compromettrait la qualité de lÂ'accompagnement prodigué par les sages-femmes, mais également pour les professionnelles elles-mêmes dont certaines victimes de « burn-out ».
Par ailleurs, les problèmes organisationnels au sein des maternités contraindraient les professionnels de santé à déroger à un principe fondamental édicté par la loi : le consentement des patients. Aussi, lÂ'Ordre des sages-femmes estime quÂ'il est temps de repenser le fonctionnement des maternités afin que toutes les femmes puissent bénéficier dÂ'un accompagnement de qualité adapté au niveau de risque de leur grossesse mais répondant également à leur choix.
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