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INFOS ET ACTUALITES

Accidents hémorragiques liés aux antivitamines K

Publié le 11/08/2008

Chaque année, en France, près de 600.000 personnes en ville et en milieu hospitalier sont traitées par AVK, soit 1% environ de la population. Ces médicaments anticoagulants sont associés à un risque accru d'accidents hémorragiques, qui représentent la première cause des accidents iatrogènes médicamenteux et sont à l'origine d'environ 17.000 hospitalisations par an, rappelle la HAS dans un communiqué diffusé vendredi soir.

Ces recommandations ont été élaborées à l'initiative du Groupe d'étude sur l'hémostase et la thrombose (GEHT), en partenariat avec 11 sociétés savantes ou collèges ainsi que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), avec pour objectif de réduire la morbi-mortalité des accidents hémorragiques liés à la prise d'AVK.

Elles concernent tous les professionnels de santé, en ville comme à l'hôpital, chargés de prendre en charge des patients recevant des AVK, ainsi que les médecins intervenant dans la décision de débuter ou poursuivre un traitement anticoagulant: médecins traitants, biologistes, infirmières, médecins des services d'accueil des urgences, chirurgiens notamment cardiovasculaires, anesthésistes-réanimateurs, cardiologues, médecins vasculaires, internistes, etc.

La HAS propose des stratégies de prise en charge pour trois types de situation: les surdosages asymptomatiques, les hémorragies spontanées ou traumatiques, la réalisation d'un acte chirurgical ou d'acte invasif, eux-mêmes à risque hémorragique.

Il s'agit notamment de corriger le surdosage, de déterminer la gravité de l'accident hémorragique (mesure de l'INR) et l'existence éventuelle d'un surdosage des ACK et, selon la situation, de mettre en place une prise en charge adaptée, en particulier les médicaments utilisables.

Les recommandations examinent également les modalités des éventuels traitements de relais ainsi que celles de la réintroduction des AVK.

La marche à suivre en cas d'acte chirurgical ou d'acte invasif est aussi examinée selon que l'acte est programmé ou réalisé en urgence.

L'Afssaps avait initié en 2001 une campagne d'information pour réduire les accidents hémorragiques liés en vitamine K et avait dû en lancer une nouvelle en 2004, rappelle-t-on.

(Recommandations disponibles sur www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2008-08/surdosage...)


Source : infirmiers.com