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FORMATION

11 masters, 16 universités pour les infirmiers de pratique avancée

Publié le 24/10/2018
11 masters, 16 universités pour les infirmiers de pratique avancée

11 masters, 16 universités pour les infirmiers de pratique avancée

Ce sera finalement environ 300 places dès cette rentrée 2018, un peu plus en janvier, et encore un peu plus pour la deuxième année. Les derniers arrêtés portant accréditation des universités pour former les infirmiers de pratique avancée ont été examinés par le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) le 16 octobre dernier. Onze masters seront finalement délivrés, dans seize universités.

Le plan d'accès aux soins porté par le Gouvernement prévoit la formation de 500 infirmiers de pratique avancée d'ici 2020 et 2 000 pour 2022.

Le 18 septembre, Hospimedia a dévoilé la liste des universités en passe d'être accréditées pour la délivrance du diplôme de pratique avancée (lire notre article). Comme détaillé dans notre enquête, les arrêtés concernant chacun de ces établissements devaient être examinés par le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser). Les deux premiers textes, qui portaient sur les accréditations d'Aix-Marseille (Bouches-du-Rhône) et Besançon (Doubs), ont été examinés lors de la séance du 17 septembre. Restait encore à étudier les derniers dossiers portés en partie dans le cadre de coaccréditations, donc plus longs à ficeler.

Seize universités pour onze masters

Alors que pour bon nombre de futurs infirmiers de pratique avancée , la rentrée a déjà eu lieu, ces textes ont enfin été étudiés. Le Cneser a examiné les dernières demandes lors de sa session du 16 octobre. Onze dossiers auront finalement été étudiés au total, représentant seize universités, indique la note de présentation de chaque projet d'arrêté dont Hospimedia a eu copie. L'objectif initial de dix masters dès 2018 est donc atteint.

Parmi les projets étudiés, certains proposeront les trois mentions d'infirmier de pratique avancée et ce dès la rentrée 2018. Il s'agit, pour rappel, des pathologies chroniques stabilisées, prévention et polypathologies courantes en soins primaires ; de l'oncologie et hémato-oncologie ; et des maladies rénales chroniques, dialyse et transplantation rénale. C'est le cas des deux universités dont les textes ont été examinés en septembre : l'université d'Aix-Marseille organise dès 2018 les deux années de formation et accueillera quarante étudiants en première année et quarante et un en deuxième année répartis entre les trois mentions. Pour ces mêmes parcours, celle de Besançon propose trente-cinq places en première année.

L'université de Lorraine propose aussi d'accueillir trente étudiants, pour ces trois parcours. C'est un peu plus à Nantes (Loire-Atlantique) avec trente-neuf étudiants pour les trois parcours, et un peu moins à Toulouse (Haute-Garonne), avec 25 étudiants en première année, pour les mêmes mentions. À Rennes (Ille-et-Vilaine), l'université propose elle une fourchette et l'accueil de dix à quinze infirmiers. La même fourchette est envisagée à Brest (Finistère), mais il est prévu que cet effectif augmente progressivement les années suivantes pour être porté à vingt à la rentrée 2021, explicite la note. À Montpellier (Hérault), le chiffre est tranché : ce sera douze étudiants dès cette année.

Le plus grand effectif entré en formation concerne l'accréditation commune des universités Paris 5, Paris 7, Sorbonne université et Paris 12. Elles proposent pour une même accréditation, trois mentions pour soixante places en première année et soixante-quinze en deuxième année, soit vingt-cinq étudiants par mention, incluant ceux qui souhaitent une validation des études supérieures.

Une rentrée prévue en janvier 2019

Parmi les universités qui ont opté pour la coaccréditation, l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) - qui propose déjà un master ancienne version - et celle de Paris 11 se sont associées pour proposer les trois mentions, avec quelques spécificités dans l'organisation. Paris 11 délivrera seule la mention oncologie et hémato-oncologie tandis que Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines délivrera seule la mention maladie rénale... Les deux établissements organisent à l'inverse une première année ainsi que la mention pathologies chroniques stabilisées... en commun. Seule cette dernière mention sera délivrée en coaccréditation. Trente à quarante-cinq étudiants sont ainsi accueillis en première année. Enfin, les universités de Caen (Calvados) et Rouen (Seine-Maritime) se sont déjà positionnées pour la rentrée de janvier 2019. Dix-huit étudiants seront accueillis dans deux mentions : pathologies chroniques stabilisées et oncologie-hémato-oncologie.

Ainsi au total, dès cette rentrée 2018, environ 300 étudiants sont sur les bancs des universités pour devenir infirmiers de pratique avancée. Ils devraient donc, si tout va bien, être autant à la sortie du cursus, à l'horizon 2020, puisqu'il s'agit d'un diplôme organisé en quatre semestres. Le plan d'accès aux soins porté par le Gouvernement prévoit d'ailleurs la formation de 500 infirmiers de pratique avancée à cette date et 2 000 pour 2022.

Clémence Nayrac

Cet article a été publié par nos confrères d'Hospimedia le 18 octobre 2018. Nous les remercions de ce partage.


Source : infirmiers.com