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FORMATION

Plus de 25 000 infirmiers ont été diplômés en 2014

Publié le 25/01/2016
réussite succès

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Diplômes délivrés

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Diplômes délivrés

En 2014, 90 976 étudiants suivaient un cursus en soins infirmiers et 25 343 diplômes ont été délivrés (hors VAE), selon le document de travail de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques intitulé « La formation aux professions de la santé en 2014 » publié le 14 janvier 2016. Ce qu'il faut en retenir...

25 343 diplômes d'État infirmier ont été délivrés (hors VAE) en 2014.

90 976 personnes étaient inscrites en études de soins infirmiers en 2014, contre 90 531 en 2013. Comme à l'accoutumée, les femmes représentent la majorité des effectifs puisqu'elles étaient 75 686 à suivre ce cursus en 2014 - soit 83 % des étudiants. À noter que 200 161 candidats ont passé les épreuves de sélection ou déposé un dossier (des doublons sont possibles car les candidats peuvent déposer leur dossier auprès de plusieurs établissements) et que 56 373 d'entre eux ont été admis. Avant de tenter de passer le concours, 32 % des inscrits de première année ont bénéficié d'une formation préparatoire. Bien que l'entrée en Ifsi soit difficile, la formation infirmière reste très prisée.

25 539 nouveaux infirmiers diplômés d'État en 2014

25 539 étudiants se sont vu remettre leur diplôme d'État infirmier à l'issue de leurs études sur les 27 213 présentés. Parmi ces étudiants, on recense 21 572 femmes et 3 967 hommes. Le taux de réussite des ESI s'élève donc à 94 %. Cependant, 2 468 étudiants inscrits en troisième année n'ont pas été présentés au diplôme.

Des inscrits relativement jeunes et tout juste bacheliers

69,6 % des inscrits en première année sont âgés de moins de 22 ans, dont 36,1 % ont moins de 20 ans. Une grande majorité des premières années (77,9%) se dirige en effet vers des études en soins infirmiers en fin de terminale. En outre, ils sont généralement détenteurs d'un Baccalauréat scientifique (32,3%) ou des sciences et technologies de la santé et du social (25,6%). 4,4 % des inscrits en première année possèdent quant à eux un Baccalauréat professionnel. Par ailleurs, si 63,8 % de l'ensemble des étudiants ne possèdent aucun diplôme sanitaire ou social, soulignons que 11,5 % des ESI disposent d'un diplôme d'aide-soignant et donc d'une première expérience en la matière.

Spécialités : la formation IBODE de moins en moins attractive ?

Dans son rapport, la Drees se penche également sur les spécialités. Au total, 1 421 infirmiers, dont 1 399 femmes, étaient inscrits en institut de formation en vue de devenir puériculteur(rice) (contre 1 119 en 2013), 1 100 afin d'exercer en tant qu'infirmier anesthésiste (contre 1 088 en 2013), 468 pour obtenir leur diplôme d'infirmier de bloc opératoire (contre 487 en 2013) et 1 564 infirmiers désirant être cadre de santé (contre 1 612 en 2013). Les effectifs sont donc relativement stables au sein des spécialités IADE et cadre de santé, mais il en est autrement pour la formation IBODE, dont l'attractivité semble continuer de décroître -le nombre d'inscrits a chuté de moitié en 13 ans-, et la formation IPDE qui, au contraire, compte un nombre d'inscrits de plus en plus élevé au fil des années. Soulignons également que mise à part pour la formation IPDE, car elle peut être effectuée dès l'obtention du Diplôme d'État Infirmier, près des trois quarts des étudiants inscrits en formation sont agents de la fonction publique ou en congé de formation professionnelle (69,2 % pour la formation IADE, 74,6 % pour la formation IBODE et 72,9 % pour la formation cadre de santé).

Par ailleurs, en 2014, ont été délivrés, hors VAE :

  • 238 diplômes d'IBODE (contre 268 en 2013) ;
  • 498 diplômes d'IADE (contre 474 en 2013) ;
  • 1 066 diplômes d'IPDE (contre 1 035 en 2013) ;
  • 1 545 diplômes de cadre de santé (contre 1 579 en 2013).

Depuis le 29 janvier 2015, les infirmiers de bloc opératoire diplômés d'État se sont vus attribuer de nouveaux actes et activités exclusifs . Rappelons également que le diplôme peut s'obtenir via la validation des acquis de l'expérience. De quoi inciter les infirmiers à se tourner à nouveau vers la spécialisation IBODE ?

Aurélie TRENTESSE  Journaliste Infirmiers.com aurelie.trentesse@infirmiers.com  @ATrentesse


Source : infirmiers.com