TFE - Quand la survie d’un doigt est entre nos mains

En 2010, Mélissa Rousset, alors étudiante en 3e année à l'Institut Régional de Formation Sanitaire et Sociale Croix-Rouge Française de Nîmes (2007-2010) soutenait brillamment son travail de fin d'étude, obtenant la note de 56/60. Son thème : « Quand la survie d’un doigt est entre nos mains» Elle souhaite aujourd'hui le partager avec la communauté d'infirmiers.com et nous l'en remercions.

Le Travail de Fin d’Études de Mélissa Rousset a pour cadre la prise en charge infirmière, en post-opératoire, d’une réimplantation de doigt.
Voici son argument : « Lors du développement des différents temps de prise en charge du patient et des compétences infirmières, allant de l’accident jusqu’à la sortie de son hospitalisation, j’ai mis en évidence l’importance de l’action de l’infirmière dans la surveillance spécifique du doigt réimplanté afin de prévenir une ischémie. Par ailleurs, le soignant se doit d’avoir un regard global sur le patient afin de déceler des complications éventuelles post-traumatiques et de l’accompagner dans le cheminement  psychologique qui le mènera dans la réappropriation de sa main.

J’ai pu dégager deux concepts, le Soi et le prendre soin. La perturbation du Soi en post-opératoire est finalement en lien avec le prendre soin, car l’infirmière se doit de prendre en charge complètement le patient tant dans le domaine des soins techniques que dans le rapport de lui-même avec sa main.

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Bernadette FABREGAS
Rédactrice en chef IZEOS
bernadette.fabregas@izeos.com