TFE – L’impact de la relation d’aide dans la prise en charge des patients atteints de cancer

En juin 2012, David Kenne, étudiants en soins infirmiers camerounais à l’Ecole Privé de Formation du Personnel Médico-Sanitaire La Rosière, à Yaoundé (Cameroun) (Promotion 2009-2012), soutenait avec succès son travail de fin d’études sur le thème « L’impact de la relation d’aide dans la prise en charge des patients atteints de cancer  au service d’Oncologie de l’hôpital général de Yaoundé ». Il souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous les en remercions.

David Kenne introduit ainsi son travail de recherche : « Le cancer est une maladie grave et dans la plupart des cas de pronostic incertain. Son évolution progressive qui fait de plus en plus de victimes à travers le monde, l’Afrique et le Cameroun en particulier, en fait un enjeu de santé publique important.

La prise en charge des patients atteints de cancer nécessite des soins relationnels comme la relation aidant/aidé en tant qu’élément fondamental qui régit l’ensemble des échanges entre les patients, la famille et les personnels soignants. La relation d’aide permet en effet d’assurer un soulagement au patient et, au soignant, une reconnaissance de son savoir être, savoir faire, savoir parler et l’efficacité de sa pratique. Elle fait appel à des nombreuses attitudes et comportement à l’instar de l’empathie.

Pour Carl Rogers (1966), c’est une relation dans laquelle, l’un des deux protagonistes cherche à favoriser chez l’autre la croissance, le développement, la maturité, le meilleur fonctionnement et une grande capacité d’affronter la vie, une appréciation plus grande des ressources latentes de l’individu, une plus grande possibilité d’expression, une meilleur usage fonctionnel des ressources. En nous référant aux représentations sociales concernant le cancer, on se rend compte que cette pathologie est très souvent synonyme de décès. Une personne atteinte de cancer est souvent condamnée à mort, d’où la situation angoissante vécue par ces patients au point qu’ils se livrent parfois à des comportements nocifs (autolyse). Notre assistance permanente doit les conduire à penser différemment et à revoir ses objectifs de vie. Pour apporter notre contribution à la mise en œuvre d’une bonne relation d’aide, nous avons orienté notre mémoire de fin d’étude sur « L’impact de la relation d’aide dans la prise en charge des patients atteints de cancer au service d’oncologie de l’Hôpital Général de Yaoundé (HGY). Au terme de notre étude qui avait pour l’objectif d’identifier l’impact de la relation d’aide dans la prise en charge de patients souffrants de cancer par personnel soignant du service d’oncologie de l’Hôpital General de Yaoundé ». Au terme de notre enquête nous avons constaté que le personnel soignant du service d’oncologie de l’HGY ne maîtrise pas l’impact de la relation d’aide sur la prise en charge en soin des patients atteints de cancer. Les difficultés se résument par les constats suivants : ils ne savent définir la relation d’aide et ils ne communiquent pas avec les patients. »

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Bernadette FABREGAS
Rédactrice en chef Infirmiers.com
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