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Culture générale 2007 - Amboise

Publié le 27/04/2010

Sujet épreuve de culture générale Amboise, mars 2007

Q1

Le permis piéton pour les enfants

Les chiffres font froid dans le dos. Chaque année, près de cinquante enfants piétons sont tués dans la rue et 400 sont gravement blessés. Un accident sur deux a lieu sur le trajet domicile/école et dans un cas sur quatre l’enfant est responsable de l’accident. C’est pour éviter ces drames et dans le cadre de la prévention routière que la gendarmerie nationale délivre, depuis 2005, le permis piéton aux enfants. Le permis piéton n’est pas une disposition réglementaire, mais s’intègre naturellement dans le continuum éducatif déployé par la sécurité routière en partenariat avec l’Education nationale. C’est Garard Klein, alias « l’instit » qui a remis les permis à tous les enfants, vendredi dans l’enceinte de l’école primaire. « Petit, je venais à l’école à pied et il n’y avait pas de trottoir. Il fallait être très vigilant. Avec ce permis, vous savez ce qu’il faut faire pour être prudent », explique-t-il aux enfants. Le maire, Jean-Marie Tétart a ajouté que venir à l’école à pied est « le moyen le plus agréable et le plus écologique ».
« Tu apprends à marcher avec tes parents. Ce n’est pas parce que tu sais percher, que tu sais circuler à pied en ville ou à la campagne. Ton premier véhicule ce sont tes pieds » : voici ce que dit, entre autre, le permis piéton. Il s’agit d’un outil pédagogique destiné aux enfants de 8 à 9 ans, au travers d’un apprentissage ludique. Le travail se fait aussi en amont tout au long de l’année scolaire. Les 27 élèves de CM1 de l’école primaire, ont tous réussi le test et sont maintenant titulaires du permis piéton.

Adélaïde HASLE – Le Courrier de Mantes – le 07 février 2007.


Question
: Argumentez trois intérêts de cette initiative nationale de prévention pour les enfants.

Q2

Le code-barres à l’école

Un système de code-barres attribué à chaque élève pour lutter contre l’absentéisme à l’école ? C’est l’ingénieuse invention que vient de mettre au point le lycée Albert-Camus à Nîmes. Un étrange procédé qui n’a pourtant rien de barbare : « Il s’agit d’une feuille à lecture optique sur laquelle les noms des élèves sont retranscrits en codes-barres. A chaque cours, pendent l’appel, le professeur scanne le nom de l’élève présent avec son style relié à un petit boîtier », explique Jean-François Pons, le proviseur. Puis, direction le service de la vie scolaire, où, au bout de quinze minutes, la liste complète des élèves retransmise par ondes radio s’affiche sur l’ordinateur centrale. En cas d’absence, les parents sont immédiatement prévenus par SMS. Fini donc les heures de pointage rébarbatives des surveillants et les courriers envoyés aux parents, que l’élève astucieux pouvait intercepter. A plus long terme, l’objectif de ce système de surveillance, adopté par vingt autres établissements en France, est d’améliorer les résultats scolaires […]

Audrey LEVY – Le Point n° 1786 du 7 décembre 2006.

Question
: Que vous suggère la mise en place de ce dispositif du point de vue de l’élève, des parents et du proviseur ? Argumentez vos réponses.

Q3

Les jeux vidéo sont-ils bons pour le cerveau ?

Avec les jeux vidéo d’aujourd’hui, il est possible d’incarner tout à tour un sportif, un psychanalyste, une mère de famille, un pilote de chasse, un chirurgien, un soldat… Leurs décors peuvent nous immerger dans des lieux contemporains, historiques ou mythiques, dans une représentation métaphorique du cerveau ou dans des univers oniriques délirants. Ils nous proposent de perfectionner notre anglais, de mesurer l’âge de notre cerveau, d’apprendre à cuisiner, à danser ou à jouer de la guitare… Ils représentent une pratique ludique d’une grande richesse qui se développe de plus en plus auprès d’une clientèle qui s’élargit.
Malgré son succès fulgurant et les nombreuses possibilités qu’il peut offrir, le jeu vidéo n’a pas toujours bonne image. En effet, certains jeux sont souvent décriés pour la violence qui les caractérise, lorsque le but est de tirer sur tout ce qui bouge sans complexe et que le carnage qui en résulte est de surcroît très réaliste. Ils sont souvent également jugés « abrutissants » et ont la réputation d’enfermer certains de leurs utilisateurs dans une pratique toxicomaniaque conditionnée.
Cependant, les deux vidéo – et l’informatique en général – font maintenant partie de notre vie quotidienne et il devient difficile pour les parents qui le souhaitent d’en détourner leurs enfants.

Célia HODENT-VILLAMAN
Sciences humaines n° 178, janvier 2007, p. 18


Question
: Les jeux vidéo occupent désormais une place prépondérante dans la vie quotidienne.
Enoncez trois bénéfices et trois risques. Argumentez vos réponses.

Q4

Capitaine de soirée

En cas de danger, quelle est la particularité du capitaine d’un navire ? C’est celui qui quitte le navire le dernier une fois que les passagers et les marins sont à l’abri du danger. Sur la route, c’est un peu différent. Un capitaine de soirée, c’est le jeune (homme ou femme) qui s’engage lors d’une fête ou sortie à ne boire que de l’eau ou du jus de fruit et conduit sobrement ses amis à l’abri du danger qu’ils représenteraient s’ils conduisaient sous l’emprise de l’alcool. La Prévention routière l’appelle Sam. C’est extrêmement valorisant pour celui qui prend cette décision et rassurant pour les autres. Depuis 1997, ce concept fait fureur. Les opérations « capitaine de soirée » se multiplient dans toute la France. Près de 10 000 soirées ont été organisées par les Comités départementaux de la Prévention routière et leurs partenaires locaux. De nombreuses discothèques se sont engagées dans cette démarche et offrent à chaque capitaine de soirée désigné dans un groupe l’entrée et deux boissons sans alcool au minimum. Ces actions se sont ouvertes aux bars, organisateurs de soirées étudiantes ou clubs sportifs qui le désirent. Toutes ces manifestations font l’objet d’une campagne d’affichage et de jeux sympathiques.

MNH REVUE N° 153 – AOUT 2006
Mutualité Française


Question
: Argumentez trois points positifs et trois limites de cette initiative.

Q5

Exclusion, l’hébergement d’urgence reste insuffisant

Le dispositif d’hébergement des sans-logis est en crise. Malgré les moyens croissants déployés par les pouvoirs publics, le nombre de personnes vivant dans la rue demeure important et serait même en hausse dans l’agglomération parisienne.
Mis en évidence dans plusieurs rapports officiels, dénoncé par les associations, ce problème a pris une acuité particulière avec l’installation de campements de sans domicile, dans la capitale, depuis plusieurs mois. Il est lié, en partie, à une pénurie de l’offre d’hébergement, constate avec sévérité, la chambre régionale des comptes d’Ile de France, dans une récent rapport sur le SAMU social de Paris.
Pourtant, les pouvoirs publics ne peuvent pas être accusés d’immobilisme. De 1999 à la mi-juillet 2006, le nombre de places dans les structures d’accueil et d’hébergement d’urgence, en région parisienne, est passée de 4746 à 7327, « soit une progression de 52% », écrit la présidente de l’Observatoire national de la pauvreté, Agnès de Fleurieu, dans un rapport remis au gouvernement le 9 août.

Bertrand BISSUEL – Le Monde – 26 décembre 2006


Question
: Quels sont les facteurs qui favorisent l’exclusion dans l’accès au logement ? (4 facteurs sont attendus) – Quelles réflexions vous suggère ce fait de société ?


Source : infirmiers.com