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IBODE

TIP - La check-list sécurité du patient au bloc opératoire

Publié le 24/01/2013

En 2011, Nadine Mauger, alors étudiante à l'École d'Infirmier de Bloc Opératoire du Centre Hospitalier Universitaire de Limoges (promotion 2009-2011) soutenait avec succès son travail individuel d'intérêt professionnel (TIP) sur le thème « La check-list sécurité du patient au bloc opératoire – Où en sommes-nous ? ». Elle souhaite aujourd'hui le partager avec la communauté d'Infirmiers.com et nous l'en remercions.

Nadine Mauger introduit ainsi son travail de recherche : « Dans l’établissement où j’exerce, j’ai appris à travailler au bloc opératoire « sur le tas » sans être sûre de bien faire. Cette façon de travailler m’a gênée car l’ignorance peut être source de danger et le travail en équipe n’apprend pas tout.

C’est dans le but d’obtenir les compétences nécessaires au travail en bloc opératoire et à la sécurité du patient que j’ai demandé à suivre la formation d’Ibode.

Pour les besoins de ce travail, j’ai scindé l’équipe opératoire en deux : l’équipe chirurgicale (chirurgien, Ibode) et l’équipe anesthésique (anesthésiste, Iade). Dans certains établissements, chacun reste dans sa zone, « on ne se mélange pas », par contre, dans d’autres, la question ne se pose pas et la collaboration est omniprésente.

Je n’ai entendu parler de la check-list que peu de temps avant d’entrer à l’école d’Ibode et ce n’est qu’après réflexion que je l’ai considérée comme une avancée dans la pratique professionnelle et comme un support dans la prise en charge du patient. Les informations recueillies, par rapport aux dires du patient et du dossier, sont « comparées » entre les « deux zones » de travail, chirurgicale et anesthésie et tracées. Cette façon de cadrer différemment les transmissions permet de « protocoliser » l’interrogatoire et donc de retrouver partout le même type de recueil d’informations sur un sujet (dont on sait qu’il y aura participé, sauf cas particuliers) et ainsi d’être sûr de les partager entre les équipes d’anesthésie et de chirurgie. Cette traçabilité est une nouveauté bien venue qui engage, certes les professionnels qui la remplissent, mais également le patient de par sa participation (sauf cas particuliers).

Un constat de collaboration aléatoire entre les équipes chirurgicale et anesthésique en lien avec un questionnement sur la portée de l’utilisation de la check-list m’ont conduit à choisir celle-ci pour thème de mémoire.

La check-list a fait ses preuves en tant que moyen de sécurisation de la prise en charge du patient et depuis mai 2010, l’HAS a mis en place « La check-list sécurité du patient en endoscopie digestive ».

Mais avoir fait ses preuves ne signifie pas que l’outil soit accepté par les utilisateurs, et ce, malgré son caractère obligatoire. »

Lire le travail individuel d'intérêt professionnel sur le thème « La check-list sécurité du patient au bloc opératoire – Où en sommes-nous ? »

Nadine MAUGER


Source : infirmiers.com