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PUERICULTRICE

Quel avenir pour les infirmières puéricultrices ?

Publié le 05/10/2012

L’ Association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants (ANPDE) et le Comité d’entente des écoles préparant aux métiers de l’enfance (CEEPAME) veulent recueillir le positionnement des professionnels et des étudiants pour l’avenir de la profession d’infirmière puéricultrice.

Communiqué de presse de l’Association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants (ANPDE) et du Comité d’entente des écoles préparant aux métiers de l’enfance (CEEPAME) – 28 septembre 2012

C’est à travers une proposition de prise de position intitulée « Puériculture, choisissons notre avenir ! » que L’ANPDE et le CEEPAME ont aujourd’hui décidé de se mobiliser. « La question de la réingénierie et du grade master n’étant toujours pas réglée malgré les groupes de travail mis en place depuis 2008, nous demandons à la profession infirmière de se positionner » explique Sébastien Colson, Président de l’ANPDE. Aucun calendrier de reprise des travaux n’est prévu dans l’immédiat, même si les 2 associations ont rencontré les cabinets des 2 ministères en charge du dossier. L’ANPDE et le CEEPAME ont co-rédigé cette demande de prise de position disponible en ligne depuis le 26 septembre 2012.

Cette démarche qui insiste sur le rôle propre de l’infirmière puéricultrice et sur le travail en collaboration, notamment et prioritairement avec les pédiatres, est résumée en 5 points :

  • les savoirs, savoir-faire et savoir-être spécifiques des infirmières puéricultrices vis-à- vis de la santé de l’enfant, dans une approche globale, incluant sa famille et son environnement, quel que soit le lieu d’activités (hospitalier, PMI, EAJE, CAMSP, libéral…) ;
  • les activités de consultation de l’infirmière puéricultrice, particulièrement dans la prévention et l’éducation, de conseil et de suivi d’enfants en lien avec le pédiatre ;
  • les compétences managériales et cliniques des infirmières puéricultrices dans les établissements d’accueil de jeunes enfants, permettant un accueil de qualité et un suivi global de la santé de l’enfant, et l'accueil de l'enfant présentant une situation de handicap et de l'enfant porteur d'une maladie chronique ;
  • la spécificité de la puéricultrice par la création d’une nomenclature des actes professionnels spécifiques, afin de répondre aux besoins en santé de l’enfant en ambulatoire (sortie de maternité, suivi de néonatologie, de maladies chroniques, accompagnement à la parentalité…) ;
  • les travaux de recherche en sciences infirmières spécialisés en puériculture prouvera l’utilité sociale de la fonction.

« Cette reconnaissance doit passer par la mise en place rapide du nouveau référentiel de formation avec un allongement de la durée des études, répondant aux critères de qualité d’une formation de spécialité infirmière, en vue de l’obtention du diplôme d'État de puéricultrice reconnu au grade Master (120 ECTS, soit 4 semestres de formation) » précise Patricia Faivre, Présidente du CEEPAME Seul ce référentiel permettra aux infirmières puéricultrices d’aujourd’hui et celles qui entreront en fonction dans les années à venir de répondre aux enjeux posés par la santé de l’enfant.

Il est possible de soutenir l’avenir de la profession d’infirmière puéricultrice en cliquant sur ce lien : "Puériculture, choisissons notre avenir".

Association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants (ANPDE)
http://www.anpde.asso.fr/

Comité d’entente des écoles préparant aux métiers de l’enfance (CEEPAME)
http://www.ceepame.com/


Source : infirmiers.com