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PSYCHIATRIE

La bonne nouvelle pour "Ad Vitam Aeternam" !

Publié le 24/07/2018
écriture, crayons, cahiers

écriture, crayons, cahiers

Ascodocpsy, réseau documentaire en santé mentale, organise depuis 2010 un concours de nouvelles sur une thématique qui touche, de près ou de loin, l'univers de la psychiatrie. Alors que le dernier prix vient d'être attribué à Floria Nodella pour "Ad Vitam Aeternam", la nouvelle édition du concours est lancée... Cela vous intéresse ? Alors à vos crayons, plumes ou claviers !

Professionnels de santé de la psychiatrie, ou non, infirmiers, formateurs, étudiants, juristes, retraités... laissez parler votre imagination !

La 9ème édition du concours Ascodocpsy est lancée. Le thème retenu est "Non ! Faut-il le dire 2 fois ?" Vous avez jusqu’au 1er décembre 2018 pour soumettre votre ou vos nouvelle(s). Le texte doit être rédigé selon un modèle de rédaction spécifique et doit respecter le règlement du concours. Si vous êtes mineur, une autorisation parentale signée par un représentant légal devra être jointe au formulaire d’inscription.

Et le gagnant est... une gagnante !

Le jury de la 8ème édition du concours de nouvelles Ascodocpsy lancé en 2017 sur le thème "Sur la même longueur d'onde",  a délibéré parmi les 314 nouvelles reçues et a décidé de remettre son Prix - d'une valeur de 500 € - à Floria Nodella pour « Ad Vitam Aeternam ».

Cette histoire commence par une citation de Sénèque On ne trouve guère un grand esprit qui n'ait un grain de folie. Et en effet, l'histoire que nous compte Floria Nodella ne manque ni d'esprit, ni de folie ! Ce qui permet bien sûr aux deux personnages d'être sur la même longueur d'onde ! Théophile, déclarai-je. Théodore, me répondit-il. Nous échangeâmes un sourire de connivence en constatant la proximité sonore et sémantique de nos prénoms. Tu es celui qui aime Dieu, précisa-t-il. Tu es le cadeau de Dieu, ajoutai-je. Quelle était l’origine ce tutoiement spontané ? Je ne saurais le dire.
Je commandai une bière. Lui ne buvait pas son café, il m’expliqua : D’abord, je le sens avec mes narines. Ses arômes se diffusent en moi. Puis je le sens avec mes mains. La chaleur dans mes paumes, jusqu’à mon cœur. Je hochais la tête, préférant l’écouter que de lui répondre.

Cette nouvelle est une invitation au voyage autant artistique, irrationnel, qu'onirique... sans parler de quelques substances illicites qui entraînent la rêverie... Il m’entraîna dans des ruelles crasseuses jusqu’à une fumerie d’opium. Nous prîmes place parmi d’épais coussins de soie. Théodore commanda deux absinthes à la Chinoise qui s’approcha. Nous bûmes au même verre, comme pour sceller notre amitié naissante. La Chinoise nous apporta deux pipes. J’ignore lequel, de l’absinthe ou de l’opium, me transporta dans ces hallucinations délirantes. Une langueur euphorique envahissait mon corps et mon esprit affranchis de la pesanteur. J’accédai à des certitudes fulgurantes et ineffables. J’étais chaque volute de fumée s’échappant de ma pipe. J’étais la bougie qui nous éclairait. J’étais Ulysse en errance, prisonnier du chant des sirènes. Des sirènes aux seins nus et aux ombres bleues.

Si cet endroit atteint son objectif, moi je n’ai pas encore atteint le mien. Et quel est-il ? Trouver la longueur d’onde de l’univers et vibrer en communion avec lui…

Ces deux extraits vous donnent envie d'en savoir plus, attisent votre curiosité ? Alors lisez cette histoire dans son intégralité et donnez-nous votre avis ! Et plus si affinité... écrivez à votre tour !

Infirmiers.com s'est souvent fait l'écho du gagnant de cette nouvelle annuelle :

Retrouvez toutes les éditions du concours de nouvelles Ascodocpsy et accédez à toutes les nouvelles primées.

Bernadette FABREGASRédactrice en chef Infirmiers.combernadette.fabregas@infirmiers.com @FabregasBern


Source : infirmiers.com